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V.P. Renault 166 R MMK

Réalisation : Christian Hillairaud - publié le 15/06/2013

 

 

 

VP pour Vernet et Pairard. Emile Vernet est un préparateur reconnu de 4cv. Il fait équipe en compétition avec Jean Pairard qui est un industriel. Ensemble, en 1952, ils conçoivent une barquette, dénommée «tank», avec laquelle ils vont battre 8 records sur le circuit de Montlhéry. La voiture sera exposée sur le stand Renault au salon de l’auto. Encouragés par les excellents résultats de cette première aventure, les deux associés vont élaborer un coupé, sur base de la 4CV, afin de l’engager aux 24 heures du Mans 1953. Malheureusement, les caractéristiques aérodynamiques médiocres de l’auto ne leur vaudront qu’une modeste 26ème et dernière place.
Néanmoins, à partir de cette date, VP engagera jusqu’en 1956 des barquettes sur base de 4CV, Dauphine pour la dernière en 56.
C’est le coupé de 1953 que MMK propose depuis quelques jours.
J’ai décidé de faire l’essai de ce modèle car le choix est très original et c’est une des premières références à être proposées chez l’artisan marseillais sous formes de kit brut, peint ou «Ready To Run» (monté quoi…). Depuis le temps que j’espérai voir Victor Di Natali nous proposer une telle opportunité, pour sa propre marque, je ne pouvais laisser l’occasion.

VP: Vite Prêt

Par manque de temps, le modèle étant disponible depuis peu,  j’ai commandé un kit peint.
Celui-ci est composé d’une carrosserie à la peinture bleu ciel parfaitement appliquée, des pièces en résine additionnelles (pilote, tableau de bord, habitacle, enjoliveur, inserts de jante), de pastilles de phares, des essuie-glaces en photo-découpe,  des parties transparentes et deux planches de décalques.
Il faudra ajouter un châssis Slot-Classic (les puits de vis sont étudiés pour), la mécanique, les axes et les roues.
Pour ma part, j’ai pris un ensemble Slot-Classic tout équipé. J’ai porté mon choix sur des roues Cartrix car je n’avais pas assez de petites jantes alu et pas assez de temps pour en commander. Les roues Cartrix sont dans l’esprit de celles de la 4cv. Notez que les inserts MMK avec enjoliveur, après ébarbage et peinture, sont plutôt sympas une fois montés dans des jantes alu étroites (Voir la photo Circuit de Légende avec un modèle RTR). Les pneus retenus et, d’ailleurs, préconisés par MMK sont des BRM Classic. Le premier boulot avec une auto déjà peinte est de faire un montage à blanc. J’ai donc assemblé le châssis et ses composants et je l’ai présenté sous la coque pour repérer le perçage des trous pour les vis. Une fois cela fait, j’ai ajusté la largeur des axes pour que les roues ne touchent pas la carrosserie. Il m’a fallu «dréméliser» un peu de résine pour aménager des passages de câbles et que les roues avant tournent sans problème dans les ailes. Rien de bien compliqué. Le montage s’avérant satisfaisant, je suis passé à la pose des décalques qui ne m’a pas pris beaucoup de temps. 4 numéros, deux plaques d’immatriculation et un sigle VP! J’ai connu plus difficile! Pendant que les décalques séchaient, j’ai ébarbé les pièces en résine. L’habitacle, le tableau de bord, le pilote et le moyeu/branches du volant. Ensuite tout cet attirail est passé en peinture, sauf l’habitacle/support pilote que j’ai laissé tel que.

La pièce est teintée noir dans la masse et ça le fait bien. Deux couches d’apprêt blanc plus tard, j’ai passé une couche de noir satin sur le tableau de bord et j’ai commencé à peindre le pilote au pinceau avec, sur les conseils d’un gars qui s’y connais, de la peinture Citadelle. Le fait est que ce n’est pas mal du tout mais le talent du peintre n’est pas vendu avec! Des décalques de tableau de bord sont fournis. Je n’en ai utilisé qu’un, en face du pilote, car j’ai trouvé que la pièce en résine était plutôt bien foutue avec ses compteurs et cadrans en relief. Dommage de recouvrir ça avec un décalque.
Une fois les décalques bien secs, 24 heures pas loin d’un radiateur, j’ai passé une couche de vernis brillant Motip. Evidemment, des poussières se sont foutues dedans donc j’ai dû poncer (papier 1000 puis 2000). Séchage.
Pendant ce temps là, j’ai fini le pilote et je l’ai assemblé avec son support et le tableau de bord, sans oublier le moyeu du volant et ses branches à insérer entre les mains du pilote. Lequel, grâce à une photo trouvée sur cet excellent site, a hérité d’un casque blanc à bande noire. Avant d’assembler, il faut faire les détails de carrosserie qui resteront brillants en peinture. Clignotants avant blanc cerclés d’alu, feux arrière en vernis rouge sur fond de peinture chrome. Laquelle peinture chrome est utilisée aussi pour les poignées de portes et de capots.

 

Kikitouchless

Application d’une deuxième couche de vernis brillant, plus épaisse celle-là, en prenant soin d’éviter les poussières. Bon, il y en a quand même trois qui ont trouvé le moyen de me faire ch… Un coup de papier abrasif et un peu de polish plus tard, il n’y paraissait plus.
Peinture des éléments qui resteront «mats»: Joints de pare-brise et lunette arrière et attaches capot.
Pose des éléments transparents que j’ai découpé et posé un par un pour qu’ils épousent au mieux la carrosserie. Cela ne s’est pas fait sans mal et le résultat est juste correct. L’ajustement du pare-brise n’est pas parfait.
Ensuite, j’ai assemblé la coque et le châssis qui prennent en sandwich l’imposante et lourde pièce figurant l’habitacle. Tout cela s’ajuste facilement. Il ne faut pas oublier, à l’arrière, d’intercaler la pièce en résine sur laquelle est moulé l’échappement
Enfin, j’ai collé les phares avant au Kristal Klear et j’ai passé une couche de vernis jaune sur les antis brouillard.
Une fois tout cela bien sec, j’ai posé les essuies glace, eux aussi collés au KK (mais non, ce n’est pas sale!).
Au final, voilà une auto bien mignonne et facile à assembler.
Bon, elle est jolie avec ses faux airs de Porsche 550 qui aurait «fauté» avec une Alpine A 106, mais est-ce qu’elle roule bien cette MMK?

Renault pas Express

 

Autant vous le dire tout de suite, elle ne fera pas peur à vos NSR où Slot-It! La petite Renault est super sympa à regarder rouler. Pour le plaisir de conduite, il faut aimer doser la puissance au quart de poil. Le moindre excès d’optimisme ou approximation se transformant instantanément en deux roues ou passage sur le toit. Le reste du pilotage se résume à attendre la fin du virage et à envoyer les gaz jusqu’au prochain freinage qu’il vaut mieux ne trop retarder. L’exercice n’est pas pour me déplaire. Réussir à boucler plusieurs tours sans sortir, tout en étant le plus proche possible des limites de l’auto, est une vraie performance demandant patience et doigté. Sur la piste Ninco, avec les pneus BRM, il ne faut pas espérer voir la VP (Humour : AVP = Accident sur la Voie Publique) glisser. L’adhérence est trop bonne. Nous sommes classiquement confrontés aux problèmes des petites autos hautes sur pattes avec, en plus, du poids en hauteur. Néanmoins, pour ceux qui voudraient améliorer les choses, il est assez facile de rendre ce petit coupé plus rapide. Il suffit de remplacer le support pilote, qui pèse un âne mort, par une feuille de carton noir. On y gagne en performance ce que l’on perd en esthétisme. Ensuite, il suffit de lester, suivant les goûts, le châssis Slot-Classic. Vous n’irez toujours pas inquiéter des GT ou Proto mais il y aura un gain sensible sur les chronos. Bon, d’un autre côté, je ne pense pas que l’on achète ce genre d’auto pour se faire des séances de «maximum attack». Pour situer le «bolide», les chronos la placent, sur mon circuit, au milieu des R12 et Mini Scalex, Simca Rallye 2 Revell… etc. Le tout avec 14 volts.

 

Chouette idée

Je suis franchement content que Victor «MMK» nous propose enfin des kits sous différentes formes de finition. Ses autos, très ciblées sur les années 50/60, sont souvent très réussies. Mais tout le monde n’a pas les moyens d’acheter du RTR. Tout comme l’on peut avoir envie de personnaliser ou de tenter d’améliorer ce qui peut l’être sans devoir passer par un décapage/démontage d’un modèle assemblé. Belle initiative, donc, qui plus est avec un modèle aussi original, sympathique et idéal pour qui veut se lancer, pour la première fois, dans l’assemblage d’un kit. Souhaitons que MMK continue dans cette voie. Pourquoi ne pas, d’ailleurs, proposer l’offre des kits bruts ou peints sur d’anciennes références?

 

Modèle

Marque : MMK
Ref : SF13
Course : Le Mans 1953
Equipage : Emile Vernet - Jean Peirard
Coloris : Bleu 

 

Dimensions

Echelle : 1/32
Poids : 72gr
Empattement guide/axe ar : 70 mm
Largeur essieu ar : 42 mm
Poignée utilisée : 60 ohms
Meilleurs tours : 
13.02 tension 12v
12.11 tension 14v
-- tension 16v

 

Mécanique

Moteur : Small Can façon NC1 Ninco
Châssis : Plastique
Carrosserie : Résine
Jantes : Plastique
Eclairage : Non
Digital : Adaptable

 

Tous les essais CRWeb sont réalisés sur le CROTT
Voir le circuit test


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour du 15 06 2013

Voici la la version barquette de la 4CV Vernet et Peirard. Elle aussi fût alignée aux 24H du Mans 1953. Elle aussi est une production MMK disponible en RTR, kit peint ou brut. Mignone, non?

 

 

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