LOTUS Seven - Coupe de Provinces - 1/32eme (public)
Comme certains le savent déjà, je voue une passion pour les Seven qu’elles sortent des ateliers de chez Lotus ou Caterham.
Malheureusement, outre la charmante et rarissime CR01 et la caricaturale BUMSLOT, seule SCALEXTRIC nous offre la possibilité de rouler en Seven au 1/32.
Je trouve les versions de la marque anglo-chinoise peu excitantes: carrosseries teintées dans la masse, nez (pourtant si caractéristique) mal reproduit, détails grossiers (levier de vitesse, pneus, …), le pilote en combinaison de ski affublé d’un «je ne sais quoi» en guise de casque… et aucune version Lotus ne reproduit une voiture de course ayant existé! Et pourtant, les versions ayant couru ne manquent pas. D’ailleurs, notre «douce» France a compté dans ses calendriers sportifs de 1964 et 1965 une formule monotype des plus sexys: la coupe des Provinces!
Grand Henri
Une, pour ne pas dire La plus célèbre des Lotus de ce trophée est celle de l’écurie AGACI au volant de laquelle notre célèbre Henri PESCAROLO national a pu démontrer son tout jeune talent.
Sur la base d’une Lotus Seven Scalex, il a suffit de tronçonner les ailes avant et arrière, modifier le capot en rajoutant une prise d’air et le bossage pour le carburateur, installer un saute-vent et un arceau pour protéger Henri. Puisqu’on parle du pilote, celui d’origine est parti à la benne et a été remplacé par un PSK à qui j’ai laissé pousser la barbe.
Ce qui, à l’origine, est vendu pour des pneus a fait place à des BRM 20x7 au dessin beaucoup plus réaliste et à l’adhérence sans comparaison possible. Voilà maintenant une petite auto très agréable à conduire mis à part le bruit dû à sa conception (moteur avant + ressort de transmission solidaires d’une caisse rigide).
Une compagne de jeu
La coupe des Provinces tout seul sur la piste n’a pas de sens. Après avoir pris beaucoup de plaisir à réaliser la voiture numéro 20, je suis parti en quête d’une compagne de jeu pour l’AGACI. Mon choix s’est porté sur l'Écurie du Lyonnais pour son palmarès et la particularité de son capot (ouïes d’aération). Et hop! Cette fois-ci, on partira d'une Caterham (il y aura moins d’ailes à tronçonner) et c’est parti pour faire les ouïes au ciseau à bois de maquettiste. Puis installation d'une tôle pour laisser respirer le carburateur, un saute vent, un arceau, quelques tubes à l’intérieur du cockpit pour plus de réalisme, un pilote toujours de chez PSK mais modifié, des numéros 14 (merci Fred!)… et voilà le travail!