Ferrari 375 MM Cunningham CRWeb 7 (Privé)
24 h du Mans 1954 :
Briggs Cunningham envisageait d'équiper ses voitures du v12 FERRARI mais faute de temps pour fabriquer une nouvelle voiture, il va engager pour Le Mans une 375 MM - chassis 0372AM (en plus de 2 C4R).
Extérieurement, elle se distingue des autres 375 par d'imposantes entrées d'air à l'avant et bien sûr par sa décoration blanche à bandes bleues typiques des couleurs américaines officielles.
Ne pouvant disposer des freins à disques, Cunningham va employer un système de refroidissement liquide des tambours.
Confiée à la paire Walters & Fitch, la Ferrari Cunningham démarre la course en septième position. Elle sera sixième au terme de la troisième heure. Mais à partir de la septième heure, les ennuis mécaniques commencent : d'abord des problèmes d'allumage, puis de freinage et la voiture rétrograde au classement. La transmission trop sollicitée, le pont cassera au milieu de la nuit. Elle abandonnera à la 13ème heure après avoir parcouru 120 tours.
Le modèle réduit :
La réalisation de cette slot car a été proposée par MMK. Comme cela a déjà été indiqué, elle existe en 2 versions : RTR ou kit peint.
J'ai opté pour ma part pour la version en kit. Il est relativement simple du fait du peu de pièces. Elles sont bien moulées et la peinture bien tendue et sans défaut.
Les proportions sont bien reproduites et le côté bestiale de la vraie est présent sur sa reproduction au 1/32. Comme j'ai trouvé la version RTR un haute sur pattes, j'ai rabaissé la mienne d'un bon millimètre. Elle est ainsi plus ramassée et suggère encore plus la performance...
Le chassis étant le maintenant très connu Slot Classic, je ne m'attarderai pas sur son montage à la portée de tous. Dès les puits de vissage percés, il est temps d'attaquer la pose des décalques. Rien de bien compliqué, là non plus. Il suffit d'être méthodique pour la pose des bandes bleues. MMK a facilité la chose au niveau du bossage de capot où deux parties latérales viennent combler la différence de largeur.
Comme je n'aime pas que les décalques reproduisent des scotchs condamnant l'usage des ouvrants, je les incise au droit de chaque joint. Cela me paraît plus réaliste ainsi.
Une fois vernie (Gunze satiné), l'auto reçoit un jus noir dans les portières (à cours d'Humbrol, ils ne sont pas terminés...) et c'est le moment de peindre la calandre et les prises d'air. La calandre étant bien gravée, j'ai remplacé le décalque du numéro 6 à l'avant par un numéro 6 peint. On peut ainsi voir la grille de calandre. Comme sur certaines photos d'époque, la partie basse du numéro est cachée par la toile en partie basse (y avait-il trop d'ouvertures sur la face avant?).
Rien de particulier à signaler au sujet du pilote (qui dispose de ses jambes) ou du cockpit reproduit au moyen de décalques. Je n'ai fait que rajouter une épingle en guise de levier de vitesses.
On the track:
Un montage carroserie/ chassis souple, un petit graissage des pièces en mouvement et un rodage des pneus et c'est parti! J'avoue être surpris pas les performances sans aucun lest ajouté. L'empattement et le centre de gravité doivent aider au comportement sain de l'auto. Les virages sont enroulés avec aisance et déjà au bout de 3 tours je me suis surpris à attaquer. C'est qu'il faut faire honneur à Briggs Cunningham!
Que vous soyez tifoso, amateur du Mans ou des productions originales de Briggs Cunningham vous avez au moins une raison de craquer pour ce modèle si ça n'est pas déjà fait. Nous attendons les photos de vos modèles!
