COBRARRI - 1/32eme (public)
Si la Ferrari GTO n'avait pas été élevé au rang de création surnaturelle et ne s'échangeait pas sur le marché de la voiture de collection au prix du kilo de diamant brut, il est problable qu'un ou deux originaux auraient un jour décidé d'en modifier la ligne à grand coup d'extensions d'ailes et de roues larges. A la façon de la Bristol devenue Cobra, voici un mix des deux, un ogm bourré de vitamines, de la bagnole avec des gros morceaux dedans: la COBRARRI, en coupé et cabriolet. Bases: Cobra MRRC et Ferrari GTO FLY, Chassis slot-Classic.
La scie a glissé...
On a beaucoup plaisanté sur le Forum car pendant quelques temps, je ne pouvais pas réaliser un scratch sans un disque à tronçonner au bout de ma Dremel...
L'adaptation tentée ici n'est pas sans risque, et peut mal se terminer avec deux carrosseries à la poubelle.
Il s'agit donc de mélanger avec subtilité une Ferrari GTO et une Cobra 427, afin d'offrir à l'élégante Italienne un peu de la brutalité de l'Américaine. Les 4 ailes seront greffées, et une partie de l'arrière afin de supprimer le "fastback". Il est bon de comparer les proportions avec une règle graduée ou un pied à coulisse avant les coups de scie fatidiques, car il sera alors trop tard pour revenir en arrière.
On mélange vigoureusement!
On sait que la recette va prendre lorsque les morceaux blancs de la Cobra se fondent dans la couleur marron de la GTO. Il vaut mieux procéder avec prudence en commençant par assembler "à blanc" avec seulement quelques touches de colle, et bétonner seulement lorsqu'on est sûr de son coup. Entretemps, ils sera toujours possible de démonter et recouper par ci par là si besoin pour ajuster. Superglue + bicarbonate de soude assurent un collage indestructible, et permettent de combler les trous et interstices.
Les ailes avant rapportées épousent parfaitement la carrosserie, le capot arrière s'incruste avec aisance entre les montants de toit de la GTO. Le châssis a été préparé entre temps, de façon à vérifier que l'ensemble est esthétique et mécaniquement viable. Les gros manques seront comblés à l'aide de mastic Sintofer, et poncé à l'abrasif gros grains, par exemple au 150 pour dégrossir, puis au 240 lorsqu'on est satisfait de la forme afin d'éliminer les grosses rayures dues au ponçage au 150.
Des roues de 512S
Ce sont des roues de 512S Fly qui vont remplacer les vilaines roues à rayons plastique d'origine. J'aurais évidemment pu utiliser le châssis d'origine de la Fly, mais j'ai opté pour un Slot-Classic, je ne me souviens plus pourquoi. Cela m'obligera donc à modifier l'intérieur cockpit. La trappe au centre du capot avant a été bouchée et regravée, petite coquetterie qui personnalise encore l'ensemble.
La cobra lèguera également ses échappements latéraux, on veut du lourd et du bruit!
Après tout, rien ne vaut l'apprêt!
Passage obligatoire, la couche d'apprêt qui va révéler tous les défauts, et il y en a! Je connais beaucoup de maquettistes qui dégainent à ce moment là leur tube de putty, je déteste ce truc. Néanmoins, passé en très fines couches et successives, c'est un bon moyen de faire disparaître les derniers défauts, en ponçant très fin, pour de fines rayures. A ce stade, Un papier 600 à l'eau est recommandé.
C'est la fin...
Peinture, déclacomanies, remontage des petits éléments, la finition qui assure la qualité finale du modèle. C'est un rouge Ferrari qui a été choisi pour le coupé, et un gris métal pour le spider qui l'accompagne, modifié selon le même principe.
