Dans l’ordre des choses, je vais commencer par décaper ce que j’avais commis il y a bien longtemps.

Le plastique a bien supporté et la colle d’époque n’a pas trop résisté. Je me retrouve donc avec un modèle plutôt propre pour entamer le travail. Une petite couche d’apprêt blanc révèle pas mal de traces de moulage que je vais atténuer le plus possible à l’aide de papier abrasif et de petites limes.

Ensuite, je passe à la peinture, bombe Tamiya, d’abord le blanc cassé, une couleur que j’affectionne qui fait penser à « l’old english white » très fréquent sur les autos anglaises des 60’s. Ensuite, masquage et peinture du bleu ciel, une autre teinte Tamiya, mat, plutôt utilisée pour les maquettes d’avion ou de marine. L’aspect mat ne me gène pas, au contraire. Une fois bien sec, je le passe au polish, ce qui harmonise sa brillance avec le blanc tout en gardant un aspect pas trop clinquant. Puis mise en chrome avec la peinture magique de Ghostmodel, beaucoup de parties chromées sur ces ricaines. Je ferai des masquages pour les différentes baguettes.

Pendant que ça sêche, je m’occupe du châssis, un PSK 1/43 qui sera fixé à la carrosserie par deux pattes latérales vissées dans deux supports collés à l’intérieur des flancs de la Bel Air. Mais avant de fixer l’ensemble, je leste le châssis avec une feuille de plomb de couvreur collée sous le chassis. Le plus près possible de la piste afin d’avoir un centre de gravité le plus bas possible. Je préfère cette solution pour les 1/43 eme. Une carrosserie plastique légère et un lestage efficace plutôt qu’une carrosserie die cast servant de lest mais avec du poids trop haut placé.

je fabrique sommairement un habitacle à partir d’une feuille de «lexan» sur laquelle je fixe un arceau récupéré de je ne sais plus quoi et un pilote fait à partir d’un petit corps 1/43 combiné à une tête casquée, le tout est ensuite peint puis collé à l’intérieur de la carrosserie où on d’abord été fixés la partie vitrée ainsi que le tableau de bord.

Ne reste plus que la pose des décals. Inspiré des décos d’époque, mon modèle est cependant fantaisiste. Je ne souhaitais pas représenter un modèle en particulier, et surtout, je désirais rester très économique. Je fouillerai donc dans mon stock de décals en mixant du 1/43 et du 1/32. Je m’aventurerai à peindre le 2 du toit à la main... Bon, ben ça se voit…

Mais, au final, un modèle original, qui marche pas mal sur la piste et qui n’a pas l’aspect trop «clean» des tempographies industrielles. D’autre part, l’avantage des américaines, à cette échelle plutôt réduite, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’enfiler la mécanique au chausse pied ! Ce qui facilite également les petits réglages pour améliorer et optimiser le comportement en piste.