Badvett à l'alu

Hormis, la carrosserie originale, le grand intérêt de cette Badvett réside dans son nouveau châssis PSK KR01. Découpé au laser dans l’inox par un gars qui sait y faire, le châssis a quelques caractéristiques intéressantes. Le train avant est réglable en hauteur et en débattement grâce à une traverse en polyamide qui supporte de petites vis têtes creuses M2.

 

Le guide est sur un bras dont l’angle peut-être réglé par pliage. Cela permet d’ajouter une possibilité de réglage du guide par rapport à la hauteur du train avant. Ce même train avant peut-être monté plus ou moins en avant pour augmenter les possibilités d’empattement.

Le support moteur, en polyamide également, qui a été calculé au plus juste pour autoriser la voie la plus étroite possible, emprisonne astucieusement dans une position ultra surbaissée un moteur small can en position Side-Winder (la monte d’origine sera le Slot-It cage orange), et coulisse d’avant en arrière, permettant au final de faire varier l’empattement sur 8mm afin de pouvoir l’adapter à un grand nombre de carrosseries. L’axe arrière monté sur paliers polyamides autorise une rotation avec un jeu minimal.

Les caractéristiques de la Badvett pour le TDF sont les suivantes:
Poids de la voiture : 88gr
Empattement guide/axe arrière : 86mm
Largeur voie arrière : 61mm
Moteur : Slot-It orange
Jante alu
Pneus ar : Slot-It

 

Badvett on track

Sur la piste, la Badvett s’est avérée plaisante mais pas aussi rapide que l’espérait son proprio. Faut dire que la concurrence est relevée. La Corvette «modified» se bat directement contre des voitures de type Sport-Proto. Dans l’absolu, la Badvett marche fort… pour une GT. Ce qu’elle est.

Pour ma part, j’ai trouvé qu’elle était sympa mais manquait de mise au point… pour la piste Ninco. Chris l’a préparée pour du Carrera dont la qualité et l’adhérence sont moins exigeantes avec les voitures que le grip et les quelques bosses de la Ninco peuvent l’être. Sur le Carrera, elle se montre aussi rapide que les bonnes Slot-It. Aussi, avec l’autorisation et les conseils de son préparateur, j’ai effectué quelques réglages pour qu’elle tire mieux son épingle du jeu sur le CROTT. En fait, je n’ai eu qu’à optimiser l’angle d’attaque du guide en pliant légèrement sa lame support. Cela a suffit pour gagner quelques dixièmes de secondes et surtout permis de diminuer la tendance à sortir de la piste sur les bosses, en particulier sur la rampe du pont. Pour le Ninco, les roues avant montées par Chris se sont avérées trop grosses. Il aurait aussi fallu pouvoir donner du jeu en desserrant les vis, tenant le châssis à la carrosserie, pour donner un effet de suspension. Manque de bol, le montage de Chris étant hyper ajusté, même desserré, le châssis ne bouge pas tant il est pris en étau. Du coup l’auto est très «raide» et, sur le Ninco, ça ne paie pas.
Dommage que les qualités du châssis ne soient pas exploitables à cause d’un montage trop soigné! Je suis à peu près sûr que la Badvett va tirer son épingle du jeu sur la piste Carrera.
En attendant, son châssis est plutôt intéressant.

Les possibilités d’adaptation, sur des voitures de types GT ou Sport, sont nombreuses et le place comme une bonne alternative aux châssis plastiques existants.. D’ailleurs, deux des prochaines PSK, Matra 660 et Lotus 40,  pourront être équipées de ce châssis. Je vous en reparlerai sans doute puisque j’ai commandé une Matra.