BUGATTI et les soeurs Brutasse - 1/32eme (public)
A mon tour, je vais m'essayer sans filet. Du direct, en live ! Ça reste à démontrer mais j'envoie la couleur. Donc, nous disions : En Grèce, au Cambodge ou en Afrique en général, ça rame un peu pour investir dignement, chez Lanceslot, ce n'est pas plus bankable en ce moment...
Alors, je ne sais pas encore trop qui va s'en charger, mais on ne va pas hésiter à tenter du neuf avec du vieux. Pas certain que les Brutasse Sister's soient de la partie cette fois-ci... Va falloir que je trouve un monteur à la hauteur, parce que là, on va faire dans du connu, du déjà performé, de la valeur sûre, du grand patrimoine françaoui.
Du neuf avec du vieux
Actuellement, on en est là, et ça n'a rien de rassurant. On y voit bien une espèce de cul de jatte un peu psycho-rigide mais, comme tout le reste, ça a déjà eu un passé avant. Une vie qu'on espère moins statique. Là, c'est à peu près rangé dans un ordre convenable. Reste plus qu'à peaufiner la chose et remonter ce bazar pour en faire un tout.
Bon, y a peu de chance que ça nous fasse une bête à chrono vu le moulbif envisagé, la géométrie approximative et l'absence de réel châssis.
De la dégaine et du look
Y a tout de même intérêt que ça roule, au moins pour faire la paire avec la 35 qui stagne à l'atelier en attente de réglage de tresses, et qui n'est pas non plus un foudre de guerre sur le tarmac, vue que ses pneus Scalex tous secs ont bien du mal à faire passer la puissance du moteur slim qui l'anime (même en 4,5 V...). On va donc faire essentiellement dans de l'apparence, de la dégaine, du look... Mais il n'est pas dit, qu'en cours de réalisation, ou après, (ou jamais peut-être), les Brûtasse ne s'en mêlent pour accroître les performances (elles ont, à droite au fond de leur neurone mémoire actif, une rémanence tenace d'un bolide venu du sud et qui affichait crânement un paquet de cylindres démesurés susceptibles de fracasser le mur du son...).
Les soeurs Brutasse
Mais en vérité, quand les soeurs Brutasse ont découvert ce tas de Bug, c'était un peu moins propre vu que ça croupissait depuis un moment. Elles sont arrivées en fin de journée, la lumière allait se faire la malle, même pas d'image sur le camion, faisait déjà nuit...
Gisèle a déjà sa petite idée sur l'engin, elle a la cisaille a main droite et elle compte bien s'en servir...
Back to Brookland
Mais la petite soeur est tout de même moins radicale. Elle se demande à quoi pouvait bien ressembler cette drouille du temps de sa splendeur, alors elle se noie dans la littérature. Et elle retrouve quelques images du châssis concerné. Avec un petit effort, vu que la scène réelle eu lieu à Broockland, elle arrivera même à déterminer l'heure exacte des prises de vues en se référant aux données corrigées des relevés météo de l'époque. Mais nous, on s'en tape un peu, alors on ne va pas trop insister là-dessus et se contenter de regarder ces archives.
Elle se dit que ça va le faire, de restaurer ce truc, elle l'imagine déjà de retour à Broockland, mais le respect de l'origine, la déférence à l'icône, le paluchage historique, c'est pas trop son truc à Gisèle, tout ça pourrait bien virer carnage dans pas longtemps...
Cisaille et cale à poncer
Et on s'en doutait un peu, les deux Brutasse ont taffé toute la nuit... Gisèle à la cisaille et à la cale à poncer, une approche très personnelle du mythe de Molsheim...
Et la petite soeur sur la mécanique, de la grosse cylindrée avec DOHC, deux gros SU et un compresseur à la hauteur. Le tout équipé d'un échappement à réveiller les zombies... Mais il reste quelques heures de peinture et de montage avant de faire cracher le son...
Ça semble avancer, le chantier des Brutasse... à l'arrache, dans un arbre perché, une petite image de la "chose"... Juste avant que Gisèle n'ait eu le temps de refermer la porte et de se précipiter sur la tronçonneuse. Du furtif, on y distingue pas grand chose, sinon que les frangines ont sucré le bel essieu forgé alsacien pour un rectiligne bien costaud, et qu'elles n'ont pas lésiné sur la taille des tambours avants... Nous espérons un peu plus de coopération de leur part dans les jours prochains.
A y est, les Brutasse ont sorti l'engin... Il a fallu un peu d'électricité pour le faire craquer mais ça fait bien du bruit! Ben oui, les Brutasse, elles sont trois, en fait, et la troisième c'est à tête et mains nues (mais manucurées) qu'elle fait gémir les doubles arbres!
Ya des Bug partout...
Et ce jour là, il y avait quelques autres Bugatti sur le tarmac.
Mais c'est Jennifer Brutasse, et son poignet d'acier trempé qui a mis tout le monde d'accord!
Quelques images des châssis (nan, ni Gisèle, ni Jennifer ...(qu'est femme-tronc, d'façon ...).
Pour la Spéciale des trois soeurs, un Penelope Pitlane (mais l'essieu avant reste solidaire de la caisse et là, ça envoie bien du bois).