Alpine Renault A364 F3 monOplace - 1/32eme (privé)
Je l’ai longtemps attendue, elle a fini par arriver cet été. Pour que l’Alpine A364 F3 PSK voit le jour, il a fallu créer un châssis spécifique qui permette de donner vie à des monoplaces de petite taille. Pierre-Yves Lebeau s’en est chargé. Ce petit châssis en frittage de polyamide est juste superbe et prometteur. L’aspect du frittage est sympa.
Un châssis qui a la fritte
Le châssis PYF1, puisque c’est son nom, est réglable en empattement. La partie guide/train avant coulisse sur la pièce principale. Cela ouvre quelques perspectives.
Le châssis a été dessiné autour du moteur «slimcan» fourni par PSK.
L’assemblage du châssis et de ses accessoires (moteur, axes, transmission ...etc) est une partie de rigolade faite en deux/trois mouvements.
Une fois la voiture totalement assemblée, je me suis résolu à apporter quelques modifications, en particulier pour abaisser la garde au sol et faciliter le travail du guide.
Pour ce dernier, l’aspect granuleux du frittage de polyamide ne facilitant pas le pivotement, il a juste fallu limer un peu l’intérieur du puits de guide.
Pour la garde au sol, à coups de Dremel, j’ai enlevé de la matière sous le train avant. Cela permet au châssis de venir plus prêt de la piste.
Dans le même but, sur la carrosserie, j’ai diminué l’épaisseur de résine dans laquelle la vis, qui arrime le châssis à la coque, vient mordre.
Puisque j’en viens à la carrosserie, reprenons du départ.
L’Alpine A364 F3 de 1972 remporta huit victoires: cinq pour Michel Leclère, deux pour Alain Serpaggi et une pour Patrick Depailler, Monaco F3 1972 (la déco choisie) et fut championne de France et championne d’Europe.
PSK a fidèlement reproduit les lignes du dinosaure. C’est ainsi qu’est surnommée cette voiture aux lignes originales.
J’ai, comme d’habitude, opté pour une version peinte. Je ne regrette pas car il n’aurait sans doute pas été évident de trouver la bonne teinte de peinture. Je ne vous cache pas, non plus, que la qualité du travail effectué par l’artisan est supérieure à ce que j’aurais pu faire en étant au top de ma forme.
A part les coups de Dremel sous la coque, comme expliqué plus haut, il n’y a quasiment rien à faire.
Pose des décals, un poste toujours ardu
J’ai eu des difficultés avec la pose des premiers décals. Ils ne glissaient pas bien sur la carrosserie et j’ai eu des plis, m’obligeant à plusieurs reprises à les reprendre et à les remettre dans l’eau. J’ai testé, à cette occasion, une technique que j’utilisais au 1/1. J’ai appliqué un peu d’eau avec du produit vaisselle sur la carrosserie. Dès lors, les décalques ont été appliqués sans difficulté, plis et bulles étant chassés avec facilité et sans séquelles.
Appliquer plusieurs couches de vernis (Top Coat Mr.Hobby) pour protéger tout cela.
Tous les essais CRWeb sont réalisés sur le CROTT
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Assembler, l’échappement. La pièce courbée est à conserver, elle sert de support, les amortisseurs, la boite à air/pipes d’admission. La partie non-peinte est à supprimer. Elle ne sert à rien, et l’aileron. Ces deux derniers éléments sont déjà peints. Il y a juste à les coller. Ce qui fut fait à l’Araldite.
Pour les autres accessoires, il faut ébarber et peindre (Échappement en alu, amortisseurs noir et alu, inserts de roues en noir).
Peindre le pilote, combinaison blanche, gants noirs, casque bleu nuit. Il faudra le coller sur le moteur. J’ai d’ailleurs peint celui-ci en noir pour qu’il ne se voie pas trop de l’extérieur. Aussi bien de l’habitacle que par les ouvertures dans le capot arrière.
Le dernier boulot sera de découper au mieux le pare-brise et de le colorer en jaune/orangé pour être le plus fidèle possible aux rares photos disponibles de ce modèle.
Pour ma part, j’ai poussé la finition un peu plus loin en fabricant une visière, peinte en noire, pour le casque du pilote. Collé avec deux petites goûtes de Kristal Clear, je peux la relever où l’abaisser. Je dois dire que, sur ce coup, je suis assez content de moi.
Un jour, j'esseairai...
L’aspect général de l’Alpine est superbe. Perso, j’adore. Néanmoins, je pondèrerai avec le fait de voir les amortisseurs arrière reliés à… rien, et d’avoir des roues avant de même dimensions que les roues arrière. Malheureusement, il n’existe pas de roues et de pneus parfaitement à l’échelle pour des autos de cette taille.
Pour les détails de suspension, je n’ai pas dit mon dernier mot. Je pense que j’essaierai, un jour, de faire les barres de poussée et tirants en corde à piano.
Le châssis et la coque s’emboîtent parfaitement. A l’arrière, les paliers se coincent dans des emplacements aménagés dans la coque et à la fixation avant est assurée par une vis.
A l’usage, le moteur s’avère très nerveux. Au point que j’ai renoncé à utiliser 17v. Avec 14v ça va déjà largement assez fort. J’ai d’ailleurs dû prendre une poignée 60 Ohms pour doser au mieux l’arrivée de la puissance.
Pilotage
Ceci dit, l’auto est très agréable à piloter. C’est léger (poids plume de 48g!!!), vif et rapide!
Le seul défaut, à mes yeux, est le manque de «grip» des pneus arrière. Aussi, je me suis résolu à sortir ma vieille fiole de «moo». Après un petit traitement des gommes, les chronos sont descendus de 10.39 (ce qui est déjà bien sur ma piste) à 9.438 ce qui est du niveau d’une Fly Classic (Chevron, Ferrari 512…) bien affûtée! Du coup, en une matinée, mon Alpine a déjà 300 tours au compteur. Le tout avec une seule sortie de piste, sans dommage, tant elle est «facile».
M. Chris, siteplait, j’en veux d’autres. Des F3, des F. Renault, des F.Ford…