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24H Fans Of Le Mans 2012 - La course (public)

Réalisation : Christian Hillairaud - publié le 12/04/2012

 

   

Pour cette deuxième édition des 24H FOLM, la réplique du circuit de la Sarthe a déménagé de la banlieue parisienne (Gennevilliers 92) à  Villeneuve sur Yonne (89), petite ville de Bourgogne à environ 150 Km de la capitale.
Si François (le «patron» du FOLM) et RV (son fidèle bras droit) sont toujours aux commandes de l’organisation, ils ont été solidement assistés par l’équipe locale qui organise régulièrement depuis 1987 des courses de 24H. La municipalité de Villeneuve a largement contribué à l’organisation et au succès de cette épreuve en mettant à la disposition des organisateurs la salle polyvalente de leur ville et ses équipements.

Le Thème

Après «Les vainqueurs des 24H du Mans» en 2011, le thème de cette année, toujours lié à l’épreuve mancelle évidement, était l’édition 1970 et son ambiance. Un hommage direct étant aussi rendu à l’acteur/pilote Steve McQueen à l’origine du long métrage «Le Mans» se déroulant justement en 1970.
Les voitures engagées sont parmi les modèles les plus représentatifs de cette époque de l’âge d’or des courses d’endurance, au premier rang desquelles on trouve sans doute la plus célèbre : la Porsche 917, co héroïne du film «Le Mans». Paradoxalement, personne n’a retenu sa principale rivale du film et de «la vraie» course : la Ferrari 512L. Néanmoins, la marque italienne était représentée par une auto un peu plus récente, la 312PB.

 

Le casting
 

9 équipes étaient présentes, les voici par ordre d’inscription:
Racing School: Porsche 917K N°21
Les Foréziens: Alfa Roméo 33/3 N°54
Team FOLM: Ford GT40 N°6
Panam Slot: Porsche 908 N°1
Team Lorrain: Porsche 917K N°28
Racing Slot Paradise: Lola T290 N°25
Speed 32: Chevron B19 N°5
Slot Racing Sens: Ferrari 312 PB N°6
Paradis du Slot: Lola T70 MKIIIB N°42

 

Le théâtre


Le circuit est une fidèle réplique de celui des 24H du Mans mais pas tout à fait celui de l’édition 1970. Nous avons bien la grande ligne droite des Hunaudières, sans les chicanes, mais la «nouvelle portion» évitant Maison Blanche jusqu’au ralentisseur Ford n’est apparue qu’en 1972. Cette version du circuit a l’avantage d’être plus intéressante pour les pilotes de miniature que nous sommes.
Le circuit est fait de rails Ninco. Il y a 6 voies et le développé est de 52 à 55m de la piste intérieure à la piste extérieure.
La tension d’alimentation retenue pour la course est de 13.7v.

 

Le scénario

 

Le règlement technique est simple :
On doit conserver intact l’aspect extérieur des voitures telles qu’elles ont été fournies par l’organisation (à l’exception des inserts de roues facultatifs).
Le moteur, NSR cage orange 20.000tr, est imposé et fourni par l’organisateur.
Les pneus doivent être en caoutchouc.
Le reste est… libre! De fait, de la voiture quasi d’origine à d’autres qui se virent équipées de châssis plus ou moins sophistiqués, on a eu de tout.
Au final, sur la piste et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les écarts chronométriques sont assez réduits.

 

L’action

 

Les essais qualificatifs allaient permettre aux équipes de choisir leur plan de course.
Chaque équipe passe 2h35 sur chacune des 6 pistes. 9 équipes étant engagées, il y avait aussi 3 temps de repos (2h35 aussi) sur la durée de l’épreuve. Il était effectivement utile de pouvoir choisir au mieux son plan de course pour obtenir les choix de pistes et de temps de repos les mieux adaptés à la composition des équipes (jusqu’à 6 pilotes, plus ou moins jeunes!) et de leur préférence.
Les équipes passent dans l’ordre d’engagement, une par une et pour 10 tours chronométrés. Le tour le plus rapide étant retenu pour le classement de ces essais qualificatifs.
Passant en premier, Racing School a délégué son pilote de pointe, le très rapide David «DaVic» Laurent. Cette équipe alignant 3 jeunes de 11, 12 et 13 ans, il était important d’avoir le plus de choix possible afin de bénéficier des repos leur permettant de dormir un minimum la nuit.
David allait offrir une nuit «confortable» à ses fils, Remy (11 ans) et Nicolas (13 ans) et au mien (Clément 12 ans), grâce à sa pointe de vitesse. Le temps effectué 14.24s n’allait pas être battu.
Voici les temps et, donc, l’ordre de la grille de départ (Photos ci-dessus):
Racing school :            14.24
Slot racing Sens :        14.34
Team lorrain :             14.70
Foreziens :                  14.75
Team folm :                14.92
Paradis du slot :           15.13
Speed 32 :                  15.14
Panamslot :                 16.16
Racing slot Paradise :   16.61

 

La course démarrait à 15h pour … deux minutes, le chronométrage, assuré par une passerelle DS, ne se faisant pas sur toutes les pistes. Ce problème se reproduira jusqu’à ce que l’on interrompe la course, le temps de déplacer la passerelle. Celle-ci, régulièrement percutée par des autos en perdition, bougeait. Les cellules n’étaient plus en mesure d’enregistrer le passage des voitures. Une fois déplacée dans un endroit moins risqué, la passerelle pu remplir son office sans faille.
Je vais vous faire grâce d’un tour par tour particulièrement indigeste et n’intéressant, éventuellement, que les acteurs de la course. Je voudrais juste insister sur la bonne ambiance permanente régnant pendant la course. A peine un éclat de voix ponctuel à cause d’un ramassage hésitant. Ramasseurs qui n’ont pas toujours eu un travail facile à cause d’un éclairage perfectible, en particulier dans la zone «Mulsanne / Arnage».

 

 

    


Les uns et les autres ont vécu, sans jamais «péter un câble», des hauts et des bas liés aux «misères» plus ou moins graves et récurrentes affectant leur bolide.
La palme des plus longs arrêts aux stands revenant aux équipes Racing Slot Paradise et Panam aux prises avec des châssis peut-être trop sophistiqués et fragiles pour ce type de course.
Pour résumer, ce sont, comme souvent, sur les courses d’endurance, ceux qui ont su allier rapidité et fiabilité qui ont tiré leur épingle du jeu.
Avec une auto allégée au maximum (le poids de la carrosserie en état de marche ayant été diminué de moitié par rapport à l’origine), équipée d’un châssis simple permettant un centre de gravité abaissé au maximum, d’un moteur side-winder et d’une transmission longue  (13x32) pour une bonne vitesse de pointe dans la longue ligne droite, David Laurent a su creuser d’entrée de jeu un écart important que les jeunes, mon épouse (Nono Rondeau) et moi avons réussi à gérer.
Notre Porsche 917 n’a eu qu’un passage dans les stands (moins de deux minutes) le temps de recoller une fixation de carrosserie suite à une percussion un peu «raide» avec un concurrent en perdition. Les pneus et les tresses ont fait toute la course! Les conditions étaient réunies pour faire un bon résultat. Le meilleur, en fait, puisque Racing School l’emportait au terme de la course.
En seconde position, on trouve l’Alfa 33 des Foréziens qui n’est pas loin et aurait été certainement plus dangereuse si son début de course n’avait été ralenti par des réglages imparfaits.
La 917 du Team Lorrain complète le podium malgré quelques arrêts aux stands qui ont freiné leur progression.
Les écarts sont plus conséquents avec le 4ème et le reste des concurrents.

La Chevron Speed32 a eu aussi à faire face à des soucis techniques. Ce fut d’ailleurs le lot de la plupart des autres équipes.

Seul le Team FOLM a pu compter sur une Ford GT40 très fiable. Leur principal souci a été de n’être que 3 pilotes, dont deux débutants, à se relayer. Dur, dans ces conditions, de tenir le rythme.

 


Pour le plaisir

Les 24H FOLM font partie de ces rares grandes courses où se côtoient, dans une saine ambiance,  pilotes débutants, confirmés, jeunes, très jeunes, vieux… très vieux… mouarf ! Je plaisante, on n’est jamais vieux quand on joue encore aux petites voitures pour le plaisir.
Bref, si vous voulez vous faire plaisir, loin des prises de tête avec des règlements «usine à gaz» et des pilotes «Champions du Monde», les 24 FOLM sont une bonne solution. Seul «point noir», les places sont limitées.

 

Les choix techniques

Les différences les plus marquantes se font au niveau des châssis. Du NSR d’origine au châssis «maison» réglable dans tous les sens. Il y avait un peu de tout.                          Le plus beau: le châssis Ostorero de la petite Lola T290 Sloter. Il s’avéra aussi un des plus fragiles.
Le plus sophistiqué: celui de PanAm Slot réalisé en alu par Jean-Claude. Il manqua de fiabilité au point que les mécanos durent le changer pour le châssis Fly d’origine de la Porsche 908.
Le plus simple: celui de la Porsche Racing School. Réalisé en métal par Bob Cramer. Il reçoit un support moteur side-winder Slot-It et… c’est tout! C’est le même qui a déjà fait les 24 Heures FOLM 2011 sous la carrosserie de la Rondeau M379. Il en est donc à 2 fois 24H dont une gagnante! Aucun problème rencontré. Différences dans le choix des pneus arrière aussi. On a trouvé une majorité de pneus BRM 30 shore en différente taille. Ceux de la GT40 FOLM ont tenu toute la course comme les pneus arrière NSR SG 21x12 de la Porsche 917 de tête.

 

Les stands de Franck Caldara

   Magnifique réalisation que ces stands reproduisant ceux du circuit sarthois, millésime 1971.
Ils sont en PVC expansé de 5mm, les vitres sont en plexiglas. Modulables et démontables, ils ne craignent ni le transport, ni l’utilisation en extérieur ou dans un grenier ou garage non isolé. Leur finition est superbe. Franck est en train d’étudier la possibilité de les produire en kit. Si vous êtes intéressés, que vous souhaitez avoir plus de renseignements, n’hésitez pas à le contacter: franck.caldara@wanadoo.fr

 

Le Trophée remis aux vainqueurs:

Un buste de Steve McQueen

 

 

 

 

Quelques vidéos de la course

Qualif David     Tour Rémy

Tour Nicolas     Tour Clément

Ligne droite      Les stands

Indianapolis     Indianapolis 2

L'arrivée         l'Index magique!

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